Pela importância de Pierre Salama e do tema que as saídas para a crise na América Latina possuem, trazemos aqui uma sugestão de leitura que é o artigo "Une croissance tirée par le marché intérieur comme réponse à la crise en Amérique latine : une utopie mobilisatrice?" Pedimos desculpa de não podermos traduzir do francês. Se alguém quiser ajudar divulgaremos com o respectivo crédito.
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Une croissance tirée par le marché intérieur comme réponse à la crise en Amérique latine : une utopie mobilisatrice?
Après des décennies de forte croissance, la crise des années quatre vingt a meurtri profondément l’Amérique latine. Le niveau du Pib de 1980 a été atteint 14 ans plus tard et l’augmentation du taux de pauvreté dans la décennie des années quatre vingt a été telle que ce n’est que 25 ans après que le l’Amérique latine a retrouvé son niveau de 1980 (Jimenez, 2010). Continent marqué par de très fortes inégalités, à quelques rares exceptions près, par une fiscalité régressive, par des transferts sociaux modestes comparés à ceux en vigueur en Europe, par une ouverture commerciale encore modeste (à l’exception du Mexique et de quelques pays d’Amérique centrale), la crise internationale de 2008 a interrompu une phase de croissance relativement élevée depuis 2003-2004.
A la différence de la crise des années quatre vingt, la crise de 2008 est moins le produit de difficultés internes que de la contagion d’une crise dont l’origine se situe dans les pays développés. En ce sens, elle se rapproche de la grande crise des années trente. A la différence également de la crise des années quatre vingt et de celle des années trente, bien que profonde, la crise de 2008 est pour l’instant apparemment d’une durée relativement faible, puisque la reprise est relativement vive dès la fin de 2009. Il convient cependant d’être prudent et de ne pas confondre un moment du cycle avec le trend surtout s’agissant d’une crise structurelle. En l’état actuel de la crise internationale, on ne peut qu’être septique quant à la durabilité de cette reprise tant que l’architecture internationale n’aura pas été redéfinie. Reprise fragile, certes, mais à l’égal de la crise des années quatre vingt et surtout de celle des années trente, le « vécu » de la crise se manifeste par une mutation des structures productives, difficile à lire au présent, de nature à modifier également la manière les modes de gouvernance.
L’objet de cet article est de s’interroger si, après des années d’ouverture croissante, un nouveau régime de croissance centré sur une répartition des revenus plus équitable et un essor consécutif du marché intérieur, a de sérieuses chances de contribuer à une reprise durable de la croissance. Le pari du marché intérieur, succédant à celui fait sur le marché extérieur avec le Washington Consensus dans les années quatre vingt dix, a un caractère apparemment utopique, tant les inégalités sont profondes et les conflits d’intérêt puissants pour s’opposer à une réforme fiscale et à une politique plus redistributive coûteuse pour les couches sociales hautes. ..." Para continuar lendo, clique aqui.
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